Rapport d’activité 2024

Rapport d’activité 2024

Etabli d’après le rapport moral présenté en assemblée générale le 27 décembre 2024, par J.M Chaduc.

2024 a sans doute marqué une inflexion dans l’histoire de l’Académie en l’obligeant à s’adapter au nouveau contexte luchonnais résultant de la fermeture du musée.

En même temps le fonctionnement courant s’est déroulé sans heurts grâce à une forte implication du bureau qu’il faut remercier et en particulier de notre vice-président, Patrick Peyet. En 2024 nous avons eu trois réunions de bureau tenues à la mairie de Cazeaux-de-Larboust avec mise en oeuvre de services de vidéoconférence. Merci à la municipalité de Cazeaux pour cette aide précieuse. Une assemblée générale s’est tenue le 8 août.

Notons que nous n’avons pas organisé au printemps de cette année la journée d’étude qui s’est tenue pendant quelques années à Valcabrère, baptisée Université d’un jour.

Les conférences d’été, désormais ouvertes au public, se tiennent au Casino. Elles ont pris de l’ampleur et s’inscrivent pleinement dans le programme culturel de la ville de Luchon. Elles se sont aussi diversifiées depuis plusieurs années maintenant, sous l’impulsion de nos membres, Patrick Peyet pour la semaine pyrénéenne et Bertrand de Gorsse pour des causeries sur l’histoire de Luchon.

La semaine pyrénéenne s’est déroulée du 29 juillet au 1er août sur le thème de l’évolution climatique des Pyrénées. Quatre conférences ont eu lieu, désormais proposées à 20h30, au bénéfice d’une belle assistance, manifestement concernée par le sujet. Des conférenciers de haut niveau, spécialistes venus principalement de l’extérieur, ont apporté un éclairage scientifique sur des questions de grande actualité.

Nouveauté de l’année, une conférence a été organisée le 12 juillet, proposée par William Van Andringa qui est, entre autres fonctions, directeur des fouilles archéologiques qui se déroulent depuis quelques années à Valcabrère. Ces travaux renouvellent profondément nos connaissances sur les derniers siècles de Lugdunum. La conférence s’intitulait « Une ville retournée aux champs, un cimetière chrétien et un camp militaire : enquête archéologique à Saint-Bertrand-de-Comminges. » Elle se prolongea le lendemain par une visite commentée sur le site de fouilles.

Les traditionnelles conférences du vendredi, proposées par des académiciens ou des partenaires proches, ont vocation à approfondir des sujets davantage liés à l’histoire ou au patrimoine des Pyrénées centrales. Quatre conférences ont eu lieu :

  • Les cahiers de doléance du Larboust, par Alain D’Haène
  • Des scientifiques à la Maladetta au milieu du XIXème siècle, Bertrand Girard
  • Lire, écrire et aimer au Moyen-Age, Nelly Labère
  • Retables et tabernacles baroques en Aure et Louron, Jacques Brau.

Le voyage d’été, sur trois jours au début du mois de septembre, a connu un beau succès avec 25 participants provenant de diverses associations de la région. Il nous a conduit en haute Catalogne, autour de Vic et Ripoll, berceau historique de la région, riche de nombreux monuments religieux et civils.

L’activité administrative a été tout aussi intense.

Les contacts noués avec la municipalité de Luchon pour sortir de la situation de blocage liée à la fermeture de l’Hôtel de Lassus ont abouti à une perspective positive de relogement de l’Académie qui doit maintenant se concrétiser. La municipalité mettra à notre disposition l’un des pavillons situés à l’entrée du parc du Casino. Une convention a été établie et signée entre les deux parties. Le déménagement des collections de l’Académie, toujours entreposées à l’hôtel de Lassus, devrait avoir lieu bientôt. Par contre le devenir du musée et des collections municipales reste incertain. L’Académie suit l’affaire de près avec l’aide de Marie-Dominique Guiraud. A côté, Jérôme Aner travaille sur notre propre inventaire.

Notre trésorier a entrepris un travail rigoureux pour que soient mieux gérées les cotisations et les abonnements à la Revue de Comminges. Il ressort de ce travail que certains membres ne participent plus autant que nécessaire et que l’on doit en tirer les conséquences. Remercions aussi Alain D’Haène pour la représentation de l’Académie qu’il assure dans diverses instances comme le Forum des associations.

Mentionnons enfin la gestion et la mise à jour du site internet de l’académie qu’assure Yoan Rumeau. C’est un travail difficile qui justifierait qu’un membre veille de plus près au contenu éditorial en favorisant l’actualité plutôt que l’archivage des affaires passées. Un volontaire devrait se manifester qui pourrait aussi faire le lien avec la Société des études du Comminges pour la communication. Jérôme Aner est volontaire.

Merci à tous ceux qui permettent à l’Académie de poursuivre son chemin. Nul doute que celle-ci va se réinventer et maintenir son rayonnement.

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